ATLANTIC PALACE AGADIR GOLF THALASSO & CASINO RESORT



Hotel                 

Autrefois, il y avait du sable, des dunes et des arbrissaux sur sept hectares de terrain situé à 300 mètres de la mer dans la baie d'Agadir. Un homme en fit l’acquisition. Il portait en lui le rêve de donner à la ville d’Agadir une richesse patrimoniale en créant un ensemble hôtelier rare qui allie la culture traditionnelle du Maroc au confort international.

Cet homme de culture, ouvert aux idées novatrices et amoureux de la terre, issu d’une grande famille dont les racines profondes sont ancrées dans la religion, donna son temps, son intelligence, sa connaissance des hommes et de la richesse culturelle de son pays pour que le rêve devienne réalité.

Conception de l’ouvrage

Là , commence l’histoire de l’Atlantic Palace. La construction débute dans les années 90 et dure près de huits années. Le projet réunit alors des hommes de grand talent dont un artiste exceptionnel, un maallem (maître artisan) venu de Marrakech, véritable Michel-Ange de l’art arabo- marocain et des artisans de qualité. Tous, ont un objectif commun : réaliser un travail majestueux et rester fidèles à l’ouvrage.

L’administration générale du domaine a été confiée au Prince MOULAY SOULEIMANE, fils du fondateur de l’Atlantic Palace.

Lorsque le dialogue s’instaura avec l’architecte marocain choisi pour concevoir et réaliser ce projet, Mourad Ben BAREK, il ne fut donc pas seulement question de créer un hôtel aux normes internationales qui offre aux visiteurs tout le confort de la vie occidentale moderne mais plutôt de traduire en termes d’architecture, la vision de son père spirituel : un hôtel qui incite, dès le seuil franchi, au dépaysement puis à la sensation d’accéder à une oasis de détente.

Un lieu qui aide à se débarrasser des soucis quotidiens par l’étonnement suscité par la beauté des salons ou par la convivialité créée autour des patios de verdure au seuil des chambres. Un lieu où la présence d’une vaste palmeraie, de jardins fleuris, d’arcades ombragées suscitent le calme et la méditation par l’ombre qu’ils procurent.

Un ensemble architectural propice à la sérénité L'atmosphère ainsi créée, sans rupture d'harmonie entre l'intimité des chambres, les jardins et les lieux publics, donnera alors au voyageur le plaisir d'exister. Pour cela, il était nécessaire de séparer physiquement les parties réception et restauration du reste de l'hôtel, afin d'éviter toute interférence entre la vie de l'hôtel et ses hôtes. Cette démarche a conduit l'architecte à reconstituter une médina de style sud marocain aux couleurs ocre et blanche, érigée comme une forteresse réhaussée de tours crénelées.

Comme la médina, l’espace social est privilégié car la convivialité du voisinage est primordiale, elle est la relation entre l’habitat et l’environnement. Pour y répondre, l’architecte a conçu un ensemble de maisons dont le dessin relève d’un cubisme de hasard, reliées entre elles par des ruelles ombragées comme dans une médina et par de multiples patios dans l’esprit des riads marocains. L’esprit du lieu réside dans cette harmonie : un espace de verdure où l’on entend le chant des oiseaux et l’ombre protectrice des arcades, propices à la méditation, devant chaque porte d’habitation.

Face à l’espace des habitations, celui des lieux publics où tout est conçu avec la magnificence de l’architecture monumentale traditionnelle. Les canons de l’esthétique arabo-marocain sont entrés en scène un peu plus tard dans l’aménagement des décors intérieurs des lieux de réception de l’hôtel lorsqu’on fit appel à un maître artisan, détenteur des secrets de l’art géométrique et de l’univers cosmique de l’art marocain, le maalem EL KHOU qui réalisa les chefs d’œuvre de cet hôtel hors du commun.

Construit en hommage à la culture du Maroc, cet hôtel s’inscrit à la fois dans le passé et dans le présent, un hôtel qui, le 19 janvier 2000 est venu faire son entrée dans un millénaire d’hospitalité.